Sécuriser la valeur alimentaire du fourrage (1/2)

Michel Blondy, conseiller d'exploitation Océalia (87) - COOPERATIVE

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Michel Blondy, conseiller d’exploitation chez Océalia, revient sur les essais 2021 et évoque l’intérêt du BEST-a maïs sur les valeurs alimentaires des fourrages.

Le BEST-a est une innovation importante pour la culture de maïs, qui est toujours décriée comme étant une grosse consommatrice d’eau. Océalia privilégie des variétés ayant des critères de rusticité. Apporter un produit qui améliorerait le tonnage et la valeur alimentaire est un plus pour cette culture.

selon Michel Blondy.

Lutter contre le déficit hydrique

Le conseiller accompagne des agriculteurs sur le Limousin, avec des sols plutôt sableux aux réserves utiles faibles. L’exploitation agricole d’Alain Mazier, située autour de Limoges, se retrouve régulièrement en déficit hydrique pendant la période estivale. Michel Blondy a donc recommandé l’utilisation du BEST-a à l’agriculteur.

Sur l’exploitation d’Alain, le maïs est utilisé pour l’autonomie fourragère. Il est donc important de sécuriser la valeur alimentaire

explique-t-il.

Augmentation du taux d’amidon

Le produit a été utilisé au stade limite passage tracteur pour avoir le maximum de surface foliaire, à 8-10 feuilles. Des contrôles visuels au champ, au moment de la récolte, ont permis d’observer des feuilles plus vertes en dessous des épis sur les bandes traitées.

A l’analyse, les résultats sont facilement observables :

Systématiquement, on est monté en matière sèche. Elle provenait principalement d’un taux d’amidon supérieur de 10 à 12 % par rapport au témoin non traité. Par conséquent, on remonte en nombre d’UF (unité fourragère) à l’hectare.

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