Campagne d’essai du Best-a

Découvrez le témoignage de Sébastien Forest, responsable du marché nutrition Océalia – COOPERATIVE

Sébastien Forest, responsable du marché nutrition chez Océalia, nous explique la campagne d’essais mise en place par son équipe et les résultats obtenus.

Des essais Best-a prometteurs réalisés chez Océalia par Sébastien Forest

Cette première campagne d’essai du Best-a a été mise en œuvre sur un peu plus de 1000 ha au sein de la coopérative Océalia. Dans le réseau, une vingtaine de parcelles a reçu le produit de manière protocolaire, et suivie en expérimentation, soit un peu plus de 100 ha.

explique Sébastien Forest
Cette année, pour bien évaluer la performance du produit, on a choisi de travailler à la fois sur nos sites d’expérimentation en 4 répétitions, et avec notre réseau d’agriculteurs. Cela représente 3 essais micro-parcelles placés de part et d’autre de la coopérative, plutôt en situation irriguée ou partiellement irriguée sur différentes cultures : maïs grain et popcorn.

Protocole commun, sols diversifiés

Pour l’essai au sein du réseau d’agriculteurs, Océalia a choisi de diversifier les sols (toujours de moyennement profonds à profonds) et d’appliquer un protocole commun. La comparaison en bandes parcellaires implique de bien connaître le sol de la parcelle pour savoir comment placer les essais. L’objectif de cette première campagne était d’appliquer le Best-a le plus tard possible pour s’approcher des périodes les plus sensibles du cycle (encadrement floraison) : limite passage tracteur pour le maïs, stade 3 feuilles trifoliées pour le soja.

10 à 20 % de grains par épis en plus

Quand un stress hydrique survient entre le début de la floraison mâle et le seuil limite d’avortement des grains, le nombre de grains par épi augmente de 10 à 20 % sur les bandes traitées. Or, cette différence implique systématiquement une différence de rendement.

ajoute le responsable
Dans les situations avec un sol à réserve utile plus faible, un stay green un peu plus fort a été observé dans les bandes traitées. On peut s’attendre à une activité photosynthétique un peu plus longue qui alimente la composante PMG (poids de mille grains).
Cette année, sur des sites où on avait 80 à 90 quintaux de maïs en sec, soit un potentiel intéressant avec une année avec de la pluie, on pouvait espérer 5 à 10 quintaux supplémentaires avec du Best-a selon les plateaux.

Des essais convaincants

L’essai grandeur nature sur 15 fermes a aussi permis de vérifier la praticité du produit : mélange facile, pas de buse bouchée, dose d’application simple (1 L/ha pour le maïs). Le taux de satisfaction est important chez les agriculteurs, avec des observations visuelles surtout en fin de cycle liées au stay green ou au gain de grains par épis.

Pour la coopérative :

Malgré un été pluvieux sur lequel nous n’étions pas certains d’avoir de la rentabilité sur ces technologies, nous sommes convaincus de la performance de ces produits, notamment sur le maïs grain, ensilage et popcorn. C’est un outil supplémentaire dans nos itinéraires, pour continuer d’avoir de la performance pour les agriculteurs et une réponse pour un changement climatique de plus en plus rigoureux.