« L’agriculture est basée sur la production végétale. Nous pouvons directement en faire notre alimentation, ou la fournir aux animaux que nous consommons, pose Aymeric Molin, co-fondateur et COO d’Elicit Plant. La production végétale est à la base de tout. Or, le moteur de la production végétale reste et restera toujours la photosynthèse, et pour que celle-ci fonctionne, il y a besoin d’eau. Dès que la ressource hydrique diminue, la production de biomasse et les rendements sont impactés. Cela pénalise logiquement tout le système, ce qui prouve clairement qu’il existe un lien étroit entre la disponibilité en eau et la productivité agricole. »
Le Dr Mark Trimmer, expert du marché des biosolutions, ajoute que les grandes cultures doivent s’attendre à être de plus en plus confrontées à des épisodes de stress hydrique, et cela sur toute la planète. « Ces phénomènes deviennent aujourd’hui presque habituels, déplore le CEO du cabinet Dunham-Trimmer. On le voit aux Etats-Unis, en Europe, en Asie et en Amérique latine. Partout, les épisodes de sécheresse et de canicule sont de plus en plus fréquents. Ces aléas posent de vrais problèmes aux céréaliers. »