Elicit Plant présent au Salon International de l’Agriculture aux côtés d’InVivo

À l’occasion du Salon International de l’Agriculture, Jean-François Déchant, Président d’Elicit Plant a pris part à la table ronde « Innovation, AgTech & relations grands groupes / Start-up » aux côtés d’autres leaders du secteur. Ils soulignent l’importance cruciale de l’innovation en agriculture, mettant en avant le rôle complémentaire des start-ups et des grands groupes. Malgré des défis à surmonter, l’écosystème agricole cherche à réunir agilité et stabilité pour faire face aux enjeux climatiques et sociétaux.

À l’occasion de la 60e édition du Salon International de l’Agriculture, du 24 février au 3 mars, le groupe InVivo, en collaboration avec Terre-net anime un plateau TV baptisé « Cultivons les Echanges ». Les 31 tables rondes de la semaine, retransmises en direct sur leur site web et les réseaux sociaux, aborderont l’ensemble des problématiques du monde agricole, notamment sous un angle filière.

En tant qu’acteur de l’innovation en agriculture, notre président, Jean-François Déchant, était invité aux côtés de Thierry Blandinières, Directeur Général d’InVivo, Jérôme LE ROY, Président de Ferme Digitale et Weenat et Félix Bonduelle, CEO & Co-Fondateur de Javelot, à prendre part aux débats sur la conférence intitulée « Innovation, AgTech & relations grands groupes / Start up ».

Grand groupe / start-up : quel rôle pour chacun dans l’adoption de l’innovation ?

En agriculture, la nécessité d’évoluer pour s’adapter aux aléas liés au changement climatique ou encore aux attentes sociétales et règlementaires n’est plus remise en question. Thierry Blandinières en est convaincu : « on ne peut pas passer à côté de l’innovation et rester dans une agriculture dite « conventionnelle ». En tant qu’acteur majeur du secteur, il fallait absolument bouger. » Un constat partagé par les 3 intervenants venus apporter le point de vue des start-ups et particulièrement par Jean-François Déchant, qui introduit son discours par une définition : « L’innovation c’est quoi ? c’est un pari fou, une vision décalée, une projection dans le futur, et aussi beaucoup de risques ». Il poursuit : « et c’est justement ceci qu’une start-up apporte à son écosystème : l’innovation. Maintenant, un autre point clé est qu’une start-up ne peut pas réussir seule. Une fois que l’innovation a atteint une certaine maturité, c’est du ressort des grands groupes de favoriser son adoption ». Là aussi, l’ensemble des intervenants tombe d’accord. Félix Bonduelle précise « Par nature, les grands groupes, coopératives ou négoces, sont nos clients, il est donc évident qu’ils sont essentiels. Avoir la confiance des grands groupes est nécessaire car c’est ce qui nous permettra de devenir un champion français, puis Européen, voire mondial ». Les grands groupes sont aussi les prescripteurs, et comme le rappelle Jérôme Le Roy, « L’adoption, c’est la clé. Les grands groupes nous aident à diffuser nos messages au grand public et aux futurs utilisateurs grâce à leur présence terrain et aux contacts que nous n’avons pas au démarrage d’une start-up ». Jean-François Déchant insiste sur l’importance des partenariats entre start-up et Agro-distribution : « C’est un combo « gagnant-gagnant », avec d’un côté l’agilité et l’innovation apportée par la start-up et la stabilité et la puissance que peut amener un grand groupe ».

 

Jean-François Déchant, CEO et co-fondateur d’Elicit Plant
C’est un combo « gagnant-gagnant », avec d’un côté l’agilité et l’innovation apportée par la start-up et la stabilité et la puissance que peut amener un grand groupe

Réunir l’écosystème, un défi majeur et une clé du succès

Jean-François Déchant revient néanmoins sur un obstacle rencontré spécifiquement en France « Nous constatons qu’en France, les grands groupes sont parfois frileux à acheter à de petites structures comme les start-ups. Ce n’est pas dans la culture, même si cela évolue. » Félix Bonduelle, aborde une autre difficulté : « Entre grands groupes et start-ups, nous n’avons pas la même temporalité, les cycles de décisions sont différents et c’est normal, mais nous essayons de nous comprendre pour nous accompagner mutuellement dans la conduite du changement. ». Jérôme Le Roy, constate aussi que les mœurs changent « Malgré quelques réticences au départ, les start-up et services innovation des grands groupes sont désormais en train de franchir le pas pour collaborer main dans la main, tout simplement parce que tout le monde y gagne !

Thierry Blandinières, s’il est persuadé qu’une transition est possible, est aussi conscient que le sujet est complexe et qu’il faudra du temps : « Entre les services innovation, R&D, les recherches fondamentales menés par les instituts et les start-ups, c’est un écosystème riche, certes, mais pas si évident à articuler d’un point de vue économique ». Il rappelle cependant que petits et grands groupes œuvrent tous pour le même objectif : « Produire plus, mieux, durable et de manière rentable pour les agriculteurs »

 Une dimension internationale pour une reconnaissance locale

 

Thierry Blandinières, Directeur Général d’InVivo
Ce que nous cherchons à proposer à nos agriculteurs, ce sont des produits compétitifs, en capacité de changer les choses à grande échelle. Le marché de l’agriculture est global, et ses problématiques le sont également donc conquérir les agriculteurs français puis s’exporter, c’est créer un cercle vertueux vers la réussite.

L’ambition commune de ces start-ups est donc d’apporter des solutions concrètes aux agriculteurs, pour leur revenu, pour l’attractivité auprès des nouvelles générations, mais aussi pour allier la productivité au respect de l’environnement. Mais ce n’est pas tout. Une autre caractéristique des starts-up est d’intégrer une dimension internationale à sa stratégie. Elicit Plant s’inscrit complètement dans cette approche, ce que précise Jean-François Déchant : « Notre mission, c’est de devenir le champion du monde de la réduction des besoins en eau dans les grandes cultures. Notre revendication est précise mais notre stratégie est globale ». Il précise « Il faut bien sûr être leader sur son territoire et avoir démontré ses performances pour en conquérir de nouveaux ! Les deux se complètent. On se doit d’être un champion français pour exporter l’image de l’agriculture française, avec notre technologie. » Penser international, c’est aussi l’opportunité d’étoffer son offre. Jérôme Le Roy cite l’exemple de Weenat, solution météorologique et agronomique : « D’un pays à l’autre, les préoccupations sur un même sujet sont complètement différentes. Prenons la problématique de l’eau en Europe : le prix de l’eau est élevé en Allemagne, l’Espagne manque cruellement d’eau, tandis qu’en France, c’est la règlementation qui cause des difficultés. On essaye d’adapter notre offre produit à chaque pays, et ça nous fait grandir. ». Thierry Blandinières est en phase et se montre très clair sur ses objectifs : « Ce que nous cherchons à proposer à nos agriculteurs, ce sont des produits compétitifs, en capacité de changer les choses à grande échelle. Le marché de l’agriculture est global, et ses problématiques le sont également donc conquérir les agriculteurs français puis s’exporter, c’est créer un cercle vertueux vers la réussite. » 

 

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