Stress hydrique

Cultures de printemps : les semis tardifs font craindre un risque accru de stress hydrique

Le constat est général : les pluies abondantes de ce printemps ont contraint les agriculteurs à retarder les semis, et en même temps à renoncer à toute stratégie d’évitement face au stress hydrique. Les prévisions d’un été chaud et sec se confirmant, les cultures de printemps risquent donc d’être confrontées au manque d’eau à des stades sensibles de leur développement. Comment l’anticiper ?

Champs de maïs souffrant de tress hydrique

Si les pluies abondantes de ce printemps ont favorisé le développement des cultures en place, elles ont surtout à nouveau mis les agriculteurs à la peine pour leurs semis. Faute de pouvoir entrer dans les champs suffisamment tôt et dans de bonnes conditions, impossible non plus d’avoir recours à “l’esquive”, une stratégie consistant à avancer la date des semis pour décaler le cycle de développement d’une culture et faire coïncider les stades de sensibilité au stress hydrique avec des périodes plus fournies en eau.

La plupart des cultures de printemps ont donc été implantées tardivement, quand elles ont pu l’être ! Selon Céré’Obs et FranceAgrimer, le 20 mai, seule 78 % de la sole prévue en maïs avait été semée, contre 93 % en 2023, et 96 % à la même date sur la moyenne des cinq années précédentes. Comme si cela ne suffisait pas, les stades sensibles au stress hydrique des plantes, semées tardivement, vont « tomber » aux périodes les plus sujettes au manque d’eau.

Prévisions météo : vers un été chaud et sec

Difficile de se projeter avouons le, mais, même s’il pleut encore, la tendance pour les mois de juillet et août dessine de plus en plus clairement le scénario d’un été chaud et peu arrosé. Dans ses prévisions saisonnières, MeteoNews fait le lien entre la proximité de l’anticyclone des Açores et un temps très sec et ensoleillé sur l’ensemble des régions, durant tout l’été, quelques pics caniculaires n’étant pas à exclure.

Plusieurs stades clés pour les composantes du rendement vont se situer au cours des mois d’été. Sachant qu’un stress hydrique, même de courte durée, entraîne des conséquences sur le rendement, il est possible de préparer les cultures au manque d’eau à l’aide d’une solution à base de phytostérols.

Les phytostérols : vos alliés contre le stress hydrique

Principe actif d’origine naturelle, les phytostérols optimisent la gestion de l’eau par la plante, la rendant plus résistante au stress hydrique. Le produit doit être appliqué dans de bonnes conditions afin d’exprimer son plein potentiel et préserver les rendements :

  • En pulvérisation foliaire, à différents stades selon la culture. 6/10 feuilles sur maïs (Best-a Maïs), 6/10 feuilles sur tournesol (Elisun-a Tournesol), 1 nœud / sortie des barbes sur orge de printemps (Eligrain-a).
  • En préventif, avant que les plantes ne manquent d’eau. Un positionnement en conditions poussantes améliore l’efficacité du principe actif.
  • Pas sur sol hydromorphe. Un excès d’eau dans le sol limite la diffusion vers les racines, réduisant l’absorption du produit. Attendre un ressuyage suffisant.
  • Sur feuilles sèches. La présence de rosée n’est pas gênante. Un délai de deux heures sans pluie après application est en revanche indispensable pour éviter le lessivage de la solution.
  • Dans le respect des conditions agrononiques. Vent inférieur à 19 km/h, hygrométrie en-dessous de 70 % et température comprise entre 6 et 25°C.

Avec déjà trois solutions homologuées sur différentes cultures (Best-a Maïs, Elisun-a Tournesol, Eligrain-a Céréales), les phytostérols représentent une avancée majeure pour protéger les cultures face au risque accru de stress hydrique induit par les modifications du climat.

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