Installé près d’Angoulême en Charente, Patrick Mounier cultive en propre 400 hectares de grandes cultures. Également à la tête d’une entreprise de travaux agricoles, il travaille ainsi près d’un millier d’hectares. Problème : malgré un accès à l’eau et la possibilité d’irriguer, les cultures sont régulièrement soumises à un fort stress hydrique.
« Chez moi, comme chez mes clients, beaucoup de terrains sont très séchants, explique-t-il. Le seul moyen pour s’assurer une bonne récolte, c’est l’irrigation. Mais étant situé en zone périurbaine, la population locale ne l’accepte pas et les interdictions sont fréquentes. Je coupe donc tout au mois d’août. »