La coopérative mène aussi des tests sur le terrain. Frédéric Imbert, son directeur R&D supervise ainsi plus de 200 essais par an en micro-parcelles, ainsi qu’en parcelles grandes bandes agriculteurs.
« Cela nous permet de juger de l’efficacité des différentes technologies que nous proposent les fournisseurs, dont Elicit Plant fait partie, détaille-t-il. Quand les résultats s’avèrent concluants, nous diffusons la technologie sur le terrain à travers nos équipes techniques. »
Pour convaincre de l’efficacité des phytostérols destinés à protéger les cultures du stress hydrique, Elicit Plant mise donc avant tout sur une stratégie d’essais à grande échelle. Objectif, démontrer, lors d’expérimentations grandeur nature, la qualité des résultats obtenus.
L’efficacité des phytostérols prouvée sur trois continents
Plus de 500 essais sur le terrain ont ainsi été menés depuis 2019, sur différentes cultures et dans plusieurs pays d’Europe, d’Amérique du Nord et du Sud. À travers différents partenariats, Elicit Plant permet aux services R&D des coopératives et instituts techniques de tester ses produits.
Chiffres à l’appui, les résultats sont là : Best-a, son produit phare contre le stress hydrique du maïs, permet une économie d’eau allant jusqu’à 20 %. Son mode d’action inédit sécurise les rendements : sur maïs, les gains moyens sont ainsi de + 5,9 q/ha. En conditions optimales, , ils atteignent jusqu’à 2 tonnes par hectare ! Deux autres solutions, Eligrain-a contre le stress hydrique de l’orge de printemps et EliSun-a contre le stress hydrique du tournesol, sont depuis peu disponibles. Leur efficacité est tout aussi concluante.
Le processus qui conduit à faire adopter l’innovation est parfois long, mais l’ensemble des acteurs du monde agricole l’a aujourd’hui intégré. Pour Elicit Plant, le défi est en passe d’être relevé. Les homologations se multiplient et de plus en plus d’agriculteurs intègrent les phytostérols à leurs itinéraires de cultures. Faciles à utiliser, naturel, efficaces, leur utilisation garantit l’amélioration des rendements et répond aux besoins des agriculteurs. Leur généralisation ne semble plus qu’une question de temps.