Transition agroécologique

Faire adopter l’innovation en agriculture, un défi relevé par la preuve terrain

Comment convaincre lorsqu’on est une solution de nouvelle génération, à l’action complètement inédite ? par la preuve terrain, la réponse aux problématiques du moment et une sensibilisation aux enjeux du futur.

Faire adopter l’innovation en agriculture, un défi relevé par la preuve terrain

De tout temps, l’agriculture a su s’approprier des inventions nouvelles. Depuis la charrue jusqu’au big data, son histoire est jalonnée d’innovations. Malgré cela, leur adoption relève souvent d’un long processus.

« L’innovation intéresse, mais le monde agricole reste prudent face au changement », confirme Margaux Vilaseca, responsable marché et achats nutrition foliaire et biostimulants pour la plateforme AXSO. « Beaucoup d’exploitants ne sont prêts à investir qu’une fois complètement convaincus. Il faut pouvoir démontrer l’efficacité avant de faire adopter l’innovation à plus grande échelle. »

Philippe Lecuyer, chargé de développement Caliance pour la coopérative bretonne Eureden
« Nos adhérents attendent des solutions qui fonctionnent dans la durée et un retour sur investissement garanti »

« Les agriculteurs veulent avant tout sécuriser leur revenu », ajoute Philippe Lecuyer, chargé de développement Caliance pour la coopérative bretonne Eureden. « Ils ne peuvent pas investir dans une nouveauté qui marche une année mais pas les suivantes. Nos adhérents attendent des solutions qui fonctionnent dans la durée et un retour sur investissement garanti. « 

Le monde coopératif à pied d’œuvre pour accompagner l’innovation

Acteur incontournable du paysage agricole, le monde coopératif participe activement à l’adoption de l’innovation. Trois coopératives, Terres Comtoises, Dijon céréales et Bourgogne du Sud se sont unies au sein d’Alliance BFC, avec, entre autres, la volonté de « trouver des solutions d’adaptation face aux évolutions du climat, telles que la gestion de la ressource en eau », témoigne Christophe Richardot, son directeur.

« Chez Alliance BFC, nous nous sommes dotés d’un pôle R&D réunissant une équipe d’une trentaine de collaborateurs experts en data, en lien avec l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement. Pour porter l’innovation sur le terrain, nous formons également nos technico-commerciaux. Quant à nos adhérents, ils sont sensibilisés lors de visites ou de journées techniques, mais aussi en salle via un volet formation. »

 

Frédéric Imbert, directeur R&D pour l’Alliance BFC
« Ces essais nous permettent de juger de l’efficacité des différentes technologies que nous proposent les fournisseurs, dont Elicit Plant fait partie »

La coopérative mène aussi des tests sur le terrain. Frédéric Imbert, son directeur R&D supervise ainsi plus de 200 essais par an en micro-parcelles, ainsi qu’en parcelles grandes bandes agriculteurs.

« Cela nous permet de juger de l’efficacité des différentes technologies que nous proposent les fournisseurs, dont Elicit Plant fait partie, détaille-t-il. Quand les résultats s’avèrent concluants, nous diffusons la technologie sur le terrain à travers nos équipes techniques. »

Pour convaincre de l’efficacité des phytostérols destinés à protéger les cultures du stress hydrique, Elicit Plant mise donc avant tout sur une stratégie d’essais à grande échelle. Objectif, démontrer, lors d’expérimentations grandeur nature, la qualité des résultats obtenus.

L’efficacité des phytostérols prouvée sur trois continents

Plus de 500 essais sur le terrain ont ainsi été menés depuis 2019, sur différentes cultures et dans plusieurs pays d’Europe, d’Amérique du Nord et du Sud. À travers différents partenariats, Elicit Plant permet aux services R&D des coopératives et instituts techniques de tester ses produits.

Chiffres à l’appui, les résultats sont là : Best-a, son produit phare contre le stress hydrique du maïs, permet une économie d’eau allant jusqu’à 20 %. Son mode d’action inédit sécurise les rendements : sur maïs, les gains moyens sont ainsi de + 5,9 q/ha. En conditions optimales, , ils atteignent jusqu’à 2 tonnes par hectare ! Deux autres solutions, Eligrain-a contre le stress hydrique de l’orge de printemps et EliSun-a contre le stress hydrique du tournesol, sont depuis peu disponibles. Leur efficacité est tout aussi concluante.

Le processus qui conduit à faire adopter l’innovation est parfois long, mais l’ensemble des acteurs du monde agricole l’a aujourd’hui intégré. Pour Elicit Plant, le défi est en passe d’être relevé. Les homologations se multiplient et de plus en plus d’agriculteurs intègrent les phytostérols à leurs itinéraires de cultures. Faciles à utiliser, naturel, efficaces, leur utilisation garantit l’amélioration des rendements et répond aux besoins des agriculteurs. Leur généralisation ne semble plus qu’une question de temps.

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