
Stress hydrique et sécheresse, quelles différences ?
Sécheresse et stress hydrique sont deux termes souvent considérés comme interchangeables. Pourtant, ils ne désignent pas la même chose : alors que la sécheresse est un phénomène météorologique, le stress hydrique désigne l’état d’une plante en manque d’eau. Si la sécheresse naît de plusieurs jours sans précipitations, l’état de stress chez les végétaux peut survenir de manière très rapide et impacter leur développement et donc le rendement agricole.
Définition de la sécheresse
Une sécheresse désigne un épisode prolongé sans pluies. Cette situation est liée à des conditions climatiques exceptionnelles : modification du régime des précipitations sur l’année, températures élevées, vents séchants… le tout installé dans la durée. La sécheresse qui impacte directement la production agricole est la sécheresse édaphique, c’est-à-dire du sol. Elle résulte d’un manque d’eau disponible dans le sol pour les plantes, qui entraîne des conséquences sur toute la production végétale, et indirectement la production animale.

Définition du stress hydrique
Le stress hydrique survient lorsque les besoins en eau des plantes excèdent la disponibilité en eau dans le sol. Ce déséquilibre peut résulter de facteurs climatiques (hausse des températures, précipitations insuffisantes), environnementaux (sols pauvres en matière organique, compaction) ou anthropiques (pratiques agricoles inadaptées).
Les effets du stress hydrique incluent une réduction de la croissance végétative, une baisse des rendements et une détérioration de la qualité des produits agricoles. Ces impacts économiques et écologiques affectent directement les agriculteurs et l’ensemble du secteur agricole.