Changement climatique - Stress hydrique

Avec le BEST-a, Guillaume Delusset a atteint 100 q/ha

Avec un climat estival historiquement chaud et sec en 2022, la campagne maïs s’est soldée par une baisse générale des niveaux de récolte… sauf pour certains producteur ayant utilisé BEST-a, comme en témoigne Guillaume Delusset, installé dans le nord de la Charente (16). La solution mérite sa place dans l’itinéraire technique du maïs, parce qu’en réduisant le stress hydrique, elle sécurise les rendements.

Témoignage de Guillaume Delusset et d’Adrien Leroy sur l’utilisation du BEST-a Maïs

Commercialisée par Elicit Plant depuis 2021, l’innovation BEST-a se compose de phytostérols, molécules naturellement présentes dans les plantes. Ces lipides végétaux vont agir à deux niveaux sur le maïs : limiter l’évapotranspiration par les feuilles et stimuler le système racinaire. Résultat, des besoins hydriques réduits et un accès à une plus grande réserve d’eau, ce qui permet aux cultures de mieux résister en période de fortes chaleurs et de manque de pluies.

C’est dans un contexte parcellaire avec de faibles réserves utiles et peu de potentiel que Guillaume Delusset a souhaité tester BEST-a en 2022, sur les recommandations de son conseiller d’exploitation Océalia, Adrien Leroy. « L’année dernière (NDLR : 2021), j’ai fait les premiers essais avec certains agriculteurs, explique ce dernier, et pour moi, BEST-a est un produit qui permet vraiment de tamponner les manques hydriques en saison d’irrigation du maïs. »

 

Une application unique avec un effet rémanent jusqu’à la récolte

Homologué à la dose de 1 l/ha, BEST-a est à appliquer par pulvérisation en une seule fois, au stade limite passage tracteur, pour avoir un maximum de surface foliaire accessible, soit entre 8 et 10 feuilles du maïs. La solution est rapidement absorbée – 10 minutes suffisent -, avec une rémanence sur tout le cycle de vie de la plante.

Les résultats visuels ne sont pas fait attendre en Charente, après un positionnement du produit en juin. Guillaume Delusset : « Cette année, on a eu une grosse période de sec au printemps et j’ai vu la différence dès le départ (…). Le maïs était régulier, il n’y avait pas ce décrochage au niveau des tours. Et le maïs n’avait pas l’air de souffrir, comme sur d’autres parcelles, où je n’avais pas le produit. » Son conseiller confirme : « On a vraiment vu la différence. Le maïs n’avait aucun symptôme de stress hydrique. On avait des feuilles qui étaient bien étalées, un maïs qui respirait la santé. Alors qu’à côté, en meilleures terres avec une meilleure réserve, le maïs avait déjà commencé à rentrer en phase de stress hydrique. »

 

À partir de ce constat positif, l’exploitant a pu retarder le premier apport d’eau. « On a attendu pour déclencher l’irrigation. On a eu une grosse pluie à la fin du mois de juin, qui a rechargé les sols et donc, ça a été bénéfique tout de suite pour le maïs. Après, on a poursuivi l’été avec l’irrigation. »

 

Des gains de rendement à la clé

En limitant les périodes d’exposition des cultures au stress hydrique, le BEST-a conduit à de meilleurs volumes à la récolte. Sur les essais réalisés en 2022 dans la ferme où Elicit Plant mène ses expérimentations, le biostimulant a permis un gain de rendement de 9 % dans les parcelles avec un stress hydrique moindre, et de 13 % en cas de stress hydrique fort.

 

Pour l’exploitation charentaise, le test est entièrement validé. Sur les parcelles en question, l’objectif de rendement moyen tourne généralement aux alentours de 90 q/ha. Et cette année, selon Guillaume Delusset : « On a réussi à faire 100 q/ha, ce que je n’arrive pas à faire d’habitude, même avec des orages l’été. » Et Adrien Leroy de préciser : « D’autant plus que, sur le secteur de maïs irrigué, on a un décrochage entre 10 et 20 quintaux. »

 

Des résultats qui apportent des bénéfices concrets aux maïsiculteurs dans un contexte de changement climatique avec des périodes de manque d’eau de plus en plus fréquentes.