Conseil agricole - Stress hydrique

Dans la Vienne, +25 q/ha sur des maïs sécurisés par BEST-a

L’efficacité des phytostérols pour aider les végétaux à résister au stress hydrique se confirme sur le terrain. Chef de cultures dans une grande exploitation céréalière de la Vienne, Alban Chimbault a ainsi testé BEST-a maïs sur la moitié d’une parcelle de 26 hectares. Verdict : 25 q/ha de mieux en faveur de la partie protégée par la biosolution, carte de rendement à l’appui.

Témoignage d’Alban Chimbault, utilisateur BEST a Maïs

« Sur la dernière campagne, nous avons enregistré 50 % de pertes en maïs par rapport à l’année précédente » , constate Alban Chimbault. Chef de cultures pour l’entreprise Broquerault, le Viennois supervise 2 100 hectares de surface entièrement dédiée à la production de céréales et de Cives destinées à l’unité de méthanisation de la ferme.

« La sécheresse, ça fait deux ans que ça dure, pointe le chef de cultures. Lors de la dernière campagne, l’arrêt total de l’irrigation a été décidé le 13 juillet pour l’ensemble du bassin de l’Auxance où nous sommes situés. » Inquiet de ne pas pouvoir emmener ses cultures jusqu’au bout, Alban Chimbault s’intéresse alors de près au BEST-a. Objectif : aider les plantes à consommer moins d’eau en période de stress hydrique.

 

Effet visible trois semaines après l’arrêt de l’irrigation

« Nous avons une diversité de sols avec plus ou moins de réserve utile, mais le maïs étant exigeant en eau, nous lui allouons des terres labourées ou décompactées, avec irrigation sous pivot, détaille-t-il. Pour cet essai, nous avons testé la solution sur une parcelle argilo-calcaire moyennement profonde de 26,5 ha avec un précédent blé dur. » Variété implantée : un maïs P9889 Korrit Force Premium à 87 000 plants/ha, semé le 15 mars.

Le 15 mai suivant, BEST-a maïs est appliqué à 1 l/ha sur la moitié de la parcelle. « Au début, on ne voyait que très peu de différence. Mais trois semaines après l’arrêt de l’irrigation, on a pu constater – à la buse près – que la partie BEST-a restait bien verte, notamment les spathes, signe d’un PMG constant. En comparaison, les plantes non-traitées étaient vraiment en train de dessécher. »

Carte de rendement

Au vu des conditions très sèches, la parcelle est récoltée précocement le 20 septembre. « A la moisson, on s’est aperçu que les tiges tenaient mieux devant le cueilleur, avec une homogénéité de récolte sur les rangs ayant reçus du BEST-a, rapporte Alban Chimbault. Mieux, le dispositif de cartographie révèle très nettement l’écart : 25 quintaux par hectare en faveur des maïs ayant bénéficié d’un apport de phytostérols.

 

Intégration de BEST-a dans les itinéraires techniques

« Avec ce résultat, utiliser cette solution est largement rentable, considère le chef de cultures. Même s’il ne faut pas en faire une généralité et que ces rendements restent sans doute aussi liés à l’année, à la parcelle ou à la culture. Ce qui est sûr, c’est que nous allons continuer nos essais BEST-a sur maïs. On espère vite des homologations futures sur d’autres cultures ! »

En attendant, Alban Chimbault n’a pas hésité à recommander du BEST-a. Le Viennois envisage déjà la possibilité de l’intégrer systématiquement dans ses itinéraires. « Si les années sèches et les interdictions d’irriguer continuent, BEST-a va nous aider à emmener les cultures plus loin. Je conseille vivement de l’essayer. C’est vraiment une innovation majeure », conclut-il.