Stress hydrique

Une situation récurrente qu’il est possible d’anticiper et de surmonter

Faibles cumulus de pluie depuis le début de l’année, mois de mai chaud et sec, nappes phréatique déficitaires… Les réserves hydriques des sols diminuent, menaçant encore une fois les rendements. Dans ce contexte préoccupant, Elicit Plant rappelle l’efficacité de sa solution BEST-a à base de phytostérols, contre le stress dû au manque d’eau, sur les cultures de printemps et promet des résultats similaires sur blé et orge.

Champ de blé assoiffé en printemps avec terre fissurée

La situation sur le front de la disponibilité en eau pour les cultures préoccupe le monde agricole. Avril s’est achevé sur un déficit de 25 % des précipitations à l’échelle nationale et les températures de ce début mai 2022 se rapprochent chaque jour un peu plus des valeurs estivales pendant que la pluie se fait toujours attendre. Si la situation hydrique diffère selon les régions, partout les sols s’assèchent, à commencer par les plus superficiels. Conséquence : des arrêtés sécheresse impliquant des restrictions d’accès à l’eau ont déjà été pris dans 15 départements.

 

Les sécheresses de printemps vont-elles devenir la norme ?

La situation des nappes phréatiques est également préoccupante. La recharge des réserves d’eau souterraines durant l’automne et l’hiver a été insuffisante. 2021 avait déjà enregistré un déficit de pluviométrie et cette situation semble appelée à se reproduire de manière régulière à cause du réchauffement climatique. Les prévisions du Giec nous mettent en garde : il va falloir apprendre à s’adapter à ces nouvelles conditions météos.

 

Des aides prévues pour les agences de l’eau…

Pour faire face, le gouvernement a annoncé fin avril l’augmentation du plafond de dépenses des agences de l’eau à 100 millions d’euros. Une somme destinée à aider les filières agricoles, notamment pour la création de retenues d’eau ou le développement des systèmes de réutilisation d’eaux usées traitées pour l’irrigation.

 

… qui n’apaisent pas les craintes des agriculteurs

Mais dans l’immédiat, les agriculteurs sont nombreux à faire part de leurs inquiétudes car le maintien de températures élevées courant mai et l’absence de précipitations significatives font craindre le pire pour les récoltes. C’est en effet au printemps que se mettent en place les étapes essentielles du rendement : tallage, montaison, nombre d’épis ou de gousses et nombre de grains. Un stress hydrique prolongé pendant cette période cruciale entraîne fatalement une perte de production.

 

Inquiétude pour les céréales à pailles comme les cultures de printemps

La situation des céréales à paille inquiète tout particulièrement, mais aussi la levée et le développement des cultures de printemps. L’état des blés, au stade montaison pour les plus tardifs à épiaison pour les plus précoces, est déjà préoccupant dans certaines régions. En contexte de sol profond la situation est moins alarmante, mais les petites terres avec moins de réserve souffrent du manque d’eau.

 

L’ouest et le nord de la France particulièrement touchés

La pluie pourrait limiter la casse, mais ce n’est pas ce que prévoient les bulletins météos. Le temps devrait ainsi rester chaud et ensoleillé sur toute la France pour les trois prochains mois. Les précipitations devraient rester déficitaires malgré des passages orageux attendus en juin et juillet.

 

 

Un déficit en eau prolongé affecte profondément les mécanismes physiologiques des plantes, depuis les réactions enzymatiques lors de la photosynthèse en passant par l’assimilation des éléments minéraux du sol. Difficile d’estimer avec certitude l’ampleur des pertes en rendement, mais lorsqu’une sécheresse perdure, les cultures cherchent en priorité à se protéger et produisent moins de grains.

 

Anticiper le manque d’eau et sécuriser ses rendements

Et s’il était possible de mieux armer les végétaux en amont de ces épisodes de sécheresse de plus en plus prévisibles car récurrents ? C’est le pari qu’a fait l’Agtech Elicit Plant avec sa gamme de biostimulants de nouvelle génération, BEST-a, qui mise sur l’action naturelle des phytostérols. Cette solution à pulvériser permet à l’agriculteur d’anticiper les périodes de manque d’eau et de sécuriser ses rendements. 

Elicit Plant annonce ainsi une augmentation de 10 % des rendements en moyenne en maïs et soja, deux cultures pour lesquelles le produit dispose de son AMM depuis 2021. Pour les céréales à paille, Elicit Plant a des essais en cours avec des partenaires techniques et distributeurs. Un réseau de sondes capacitives mesure la quantité d’eau encore disponible pour les plantes et donc le niveau de stress hydrique dans des parcelles avec et sans BEST-a. L’entreprise ambitionne de valider cette même performance de gain de rendement de 10 % sur blé et orge. Des recherches à suivre de près et dont les premiers résultats devraient être disponibles rapidement.