« Sur la dernière campagne, nous avons enregistré 50 % de pertes en maïs par rapport à l’année précédente » , constate Alban Chimbault. Chef de cultures pour l’entreprise Broquerault, le Viennois supervise 2 100 hectares de surface entièrement dédiée à la production de céréales et de Cives destinées à l’unité de méthanisation de la ferme.
« La sécheresse, ça fait deux ans que ça dure, pointe le chef de cultures. Lors de la dernière campagne, l’arrêt total de l’irrigation a été décidé le 13 juillet pour l’ensemble du bassin de l’Auxance où nous sommes situés. » Inquiet de ne pas pouvoir emmener ses cultures jusqu’au bout, Alban Chimbault s’intéresse alors de près au BEST-a. Objectif : aider les plantes à consommer moins d’eau en période de stress hydrique.
Effet visible trois semaines après l’arrêt de l’irrigation
« Nous avons une diversité de sols avec plus ou moins de réserve utile, mais le maïs étant exigeant en eau, nous lui allouons des terres labourées ou décompactées, avec irrigation sous pivot, détaille-t-il. Pour cet essai, nous avons testé la solution sur une parcelle argilo-calcaire moyennement profonde de 26,5 ha avec un précédent blé dur. » Variété implantée : un maïs P9889 Korrit Force Premium à 87 000 plants/ha, semé le 15 mars.
Le 15 mai suivant, BEST-a maïs est appliqué à 1 l/ha sur la moitié de la parcelle. « Au début, on ne voyait que très peu de différence. Mais trois semaines après l’arrêt de l’irrigation, on a pu constater – à la buse près – que la partie BEST-a restait bien verte, notamment les spathes, signe d’un PMG constant. En comparaison, les plantes non-traitées étaient vraiment en train de dessécher. »