Stress hydrique - Transition agroécologique

Les cinq questions que tout le monde se pose à propos du Best-a

Principe actif, période et modalités d’application, bénéfices produit… Pionnier de la gestion du stress hydrique sur grandes cultures, le BEST-a n’est pas un biostimulant conventionnel et interroge du fait de son mode d’action unique. Voici les cinq questions les plus fréquemment posées à propos de cette innovation… et les réponses à la clé !

Bidon de Best-a dans champ de maïs

#1  Est-ce que le Best-a permet de faire des économies d’eau ?

Appliqué dans de bonnes conditions, Best-a permet aux plantes d’économiser entre 10 et 20 % d’eau. En conduite irriguée, il permet d’espacer les tours d’eau avec une facture réduite d’autant. Attention, ce n’est pas sa vocation principale : Best-a permet surtout à tamponner les manques hydriques entre deux apports d’eau, en pluvial ou en système irrigué. Best-a sécurise les rendements. Ainsi, sur maïs, l’ensemble des retours utilisateurs font état d’un gain moyen de + 5,7 q/ha constaté sur près de 100 essais internationaux entre 2019 et 2022, dans des contextes pédoclimatiques hétérogènes. Dans certaines conditions, ces gains de rendement dépassent largement plus d’une tonne par hectare et génèrent donc des retours sur investissement très significatifs pour les agriculteurs.

 

#2  En l’absence de sécheresse, quel est l’intérêt du Best-a ?

Attention à ne pas confondre sécheresse et stress hydrique ! Best-a est une biosolution destinée à aider les cultures à maintenir leurs performances face à un manque d’eau dans le sol… même temporaire. Les sécheresses sont des phénomènes climatiques intenses, au cours desquels l’eau disparait durant une période prolongée. Or, selon la réserve utile des sols, quelques jours peuvent suffire pour qu’une culture ressente un stress hydrique. Dans le contexte actuel de réchauffement climatique et d’espacement des pluies, ce scénario s’intensifie et se produit de plus en plus fréquemment. Les rendements peuvent vite chuter, notamment si ce stress intervient à un stade sensible. Best-a est alors l’allié idéal pour passer le cap en douceur.

 

#3  Le Best-a d’Elicit Plant est-il un complément nutritif ?

Non ! Best-a est une biosolution conçue pour soutenir les grandes cultures lors des épisodes de stress hydrique. Elle n’est ni un complément nutritif, ni un engrais. La formulation inédite de Best-a s’appuie sur l’action de plusieurs molécules d’origine végétale, les phytostérols. Apportés par voie foliaire, ces phytostérols déclenchent chez la plante des réactions métaboliques en cascade, dont l’objectif est de préparer la plante au manque d’eau : les racines se développent afin d’explorer un volume de sol plus important pour trouver davantage d’eau, tandis que qu’une partie des stomates des feuilles se ferment, ce qui réduit la quantité d’eau transpirée sans impacter la photosynthèse. Résultat, une meilleure absorption côté racines, moins de pertes par les parties aériennes et un maintien des performances.

 

#4  Quand doit-on appliquer le Best-a ?

Son mode d’action fait de Best-a une solution destinée à préparer les cultures au stress hydrique. Il s’agit d’un produit préventif, à appliquer par voie foliaire, au stade 6-10 feuilles pour une efficacité optimale. Un seul passage suffit, car son action est rémanente. Il reste efficace tout au long du cycle de croissance de la culture.

 

#5  Avez-vous d’autres produits pour d’autres cultures ?

Après la sortie, en 2021, du Best-a, homologué sur maïs, Elicit Plant vient d’annoncer le lancement à venir de deux nouveaux produits, EliSun-a et EliGrain-a, dédiés au tournesol et céréales à paille. D’ici fin 2023, BEST-a maïs et EliSun-a seront disponibles partout en Europe tandis qu’EliGrain-a sera distribué dès 2024. Hors Europe, ces solutions sont déjà utilisées avec d’excellents résultats. Le service R&D d’Elicit Plant grâce à sa plateforme technologique EliTerra®, travaille également sur d’autres formulations dédiées aux différentes grandes cultures.