Stress hydrique

Le stress hydrique est bien plus dommageable que les maladies ou les insectes

Selon le Dr Mark Trimmer, les stress abiotiques ont un impact bien plus important sur le rendement que les ravageurs, les adventices ou les maladies fongiques. Ce spécialiste américain l’assure, les phytostérols d’Elicit Plant devraient tirer leur épingle du jeu, dans un domaine encore très (trop) peu investigué et alors que les sécheresses deviennent de plus en plus fréquentes et prononcées.

Mark Trimmer Le stress hydrique est bien plus dommageable que les maladies ou les insectes

« Si on considère l’origine des pertes de rendement en grandes cultures, on constate que les stress abiotiques ont un impact bien plus important que les ravageurs, les adventices ou les maladies fongiques, qui accaparent pourtant la majeure partie de la R&D agricole ! Cela soulève une question : pourquoi l’industrie phytopharmaceutique ne s’intéresse-t-elle pas davantage à ces facteurs de stress et à la façon de les réduire ? Hormis certaines entreprises innovantes dans le champ des biostimulants ou de l’amélioration variétale, personne n’en s’en préoccupe réellement. »

Ce pavé dans la mare, c’est le Dr Mark Trimmer qui s’est chargé de le lancer à l’occasion de la journée internationale de prévention des risques climatiques organisée en septembre 2023 par Elicit Plant. Co-fondateur de la première société nord-américaine travaillant exclusivement sur les phytosanitaires d’origine naturelle, le CEO du cabinet Dunham-Trimmer s’est appliqué à dresser le bilan des sécheresses à répétition aux Etats-Unis et en Amérique latine avant de souligner l’intérêt grandissant du marché pour les solutions permettant d’y faire face.

 

Maïs, soja, céréales…  de plus en plus impactés par le stress hydrique

Outre-Atlantique, les épisodes de sécheresses ne se limitent plus aux états du Sud. En 2023, le Midwest, l’Iowa et le Minnesota ont été particulièrement touchés par le manque d’eau. Sur l’ensemble du territoire américain, plus de 30 millions d’hectares auraient subi des pertes de rendement. 8 millions d’hectares d’entre eux ont été à l’origine d’une indemnisation par l’assurance-récolte pour un coût estimé à 7,4 milliards de dollars. Deux ans auparavant, tout l’ouest du continent était concerné, avec des conséquences très importantes sur la production.

En Amérique du Sud, l’ensemble du bassin de La Plata traverse le pire épisode de sécheresse depuis 75 ans. Au Brésil, l’indice de production agricole aurait chuté de 5,2 % début 2022 en raison de la baisse des rendements du maïs et du soja. « A l’issue de cette campagne, les pertes de rendement liées à la sécheresse ont représenté 6 milliards d’euros d’impact sur l’économie brésilienne, et ce chiffre est probablement sous-estimé », précise l’expert. L’Argentine, le Chili et l’Uruguay sont également concernés.

 

La solution d’Elicit Plant évite de perdre du rendement

Dans ce contexte, comment protéger ses cultures ? Si aux USA, l’irrigation et la sélection variétale restent les deux leviers les plus utilisés, 30 % des producteurs ont aujourd’hui recours aux biostimulants. « Ils sont l’une des rares mesures d’atténuation applicable en préventif, mais sont encore trop peu efficaces. Aucun n’a vraiment d’action ciblée sur le stress hydrique. C’est là qu’Elicit Plant et ses solutions à base de phytostérols ont une carte à jouer, car ils s’inscrivent dans une catégorie complètement nouvelle, avec des résultats impressionnants. »

L’expert cite en exemple le Midwest où le rendement moyen du maïs se situe aux environs de 125 q/ha contre 109 en cas de stress hydrique. Là où l’emploi d’un biostimulant classique représente 5,5 quintaux par hectare de pertes évitées, la solution Elicit Plant permet d’atteindre le double, soit plus de 10 quintaux. Un potentiel déjà identifié par les distributeurs, mais qui reste encore à faire adopter côté agriculteurs. Ainsi, selon Mark Trimmer, « un travail d’éducation est nécessaire sur la valeur de ces produits, et sur la manière de les utiliser avec succès ».