La quantité d’eau qui tombera du ciel ne sera pas forcément réduite. Mais les déséquilibres de la météo marqués par l’alternance de fortes précipitations et de sécheresses se traduiront par une diminution de la recharge des nappes phréatiques. La région Nouvelle-Aquitaine, qui s’attend sur son territoire à un fort impact du changement climatique, agit à travers Neo Terra. Cette initiative politique très large compte de nombreux appuis dans la sphère privée. Côté agricole, Elicit Plant est engagée, comme membre actif du “cluster biocontrôle et biosolutions”, comme membre fondateur du GIE “Transition écologique et agriculture” et à travers sa recherche sur la solution “BEST-a”, qui aide la plante à s’adapter pour mieux résister aux effets de la sécheresse et du stress hydrique.
Un défi pour l’agriculture
L’ambition de préservation et de protection de la ressource en eau concerne logiquement les agriculteurs. Le défi est clair et l’approche aussi bien quantitative (optimiser son usage) que qualitative (réduire les traces de produits phytosanitaires). Le Président de la Région Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset, fait valoir la grande cohérence du projet Neo Terra : « Hervé Le Treut a engagé ce changement il y a douze ans, sur la base d’un travail scientifique : Acclimaterra. Puis Vincent Bretagnolle a engagé la phase 2, Ecobiose, consacrée à la biodiversité. Ce travail consacré aux conséquences, notamment agricoles, du changement climatique, se prolonge avec les actions Neo Terra, que je présente comme une marque et un accélérateur de transition. »
Un bouquet de solutions qui inclut les biostimulants
« Côté agricole, cette transition vers l’agroécologie, la régénération des sols et les économies d’eau passera par des solutions de rupture, mais aussi par un accompagnement progressif vers de nouveaux modes de culture », assure Alain Rousset. Aussi, la stratégie de stockage en période de précipitation ne peut être considérée comme suffisante. « Une mission est en cours. C’est un axe important, pour organiser un partage de l’eau. Mais ces réserves de substitutions peuvent poser des problèmes techniques ou sociaux », précise Alain Rousset.
« Il n’est pas souhaitable de tout miser sur le stockage, car il faut se poser la question du vivant et composer un bouquet de solutions. La restauration des sols et de leur capacité de rétention est primordiale. La recherche sur la génétique et les variétés doit contribuer à l’adaptation des plantes aux épisodes de sécheresse. Les produits biosourcés, comme le BEST-a, qui sortent de la chimie de synthèse, influeront sur la santé du végétal et sa résistance, pour optimiser l’usage de l’eau et améliorer sa qualité par la réduction de l’usage des pesticides », insiste encore le Président de Nouvelle-Aquitaine.